En quelques secondes, la vie d’Aura n’a plus le
moindre sens ! Tout était censé être simple : elle devait obtenir son
diplôme, prendre un petit boulot pour aider sa mère à payer les dettes
médicales de son accident d’enfance… Et voilà qu’on lui annonce qu’elle
est une Élémentaire, qu’elle doit apprendre à contrôler ses pouvoirs et
survivre à son cursus au sein de Kingwood Academy.
Aura est une
battante, mais le challenge est de taille : la moitié de l’école veut la
faire renvoyer, l’autre moitié veut la tuer. Et la magie est un allié
aussi puissant que dangereux dans les affrontements de couloirs. Pour ne
rien arranger, elle est dans le viseur des quatre princes des
Élémentaires : le charmeur, le doux géant, le psychopathe et le plus
cruel de tous. Elle devrait fuir, se cacher, les éviter… mais elle ne
peut s’empêcher de rêver d’eux. De leurs mains sur elle. De leurs lèvres
sur les siennes.
Un désir qui pourrait bien la consumer jusqu’à la réduire en cendres…
Ce roman promettait d'être intéressant. Premièrement, cela se passe dans une académie, il y a un côté romantasy et, cerise sur le gâteau, on parle d'un harem inversé, un trope que j'apprécie beaucoup, même si ce n'est pas encore bien établi en France. Si tout sur le papier paraît génial, pourquoi n'ai-je pas été transporté plus que ça ?
Aura est un personnage qui débarque dans un monde auquel elle n'était pas préparée et cela est effrayant, surtout que, peu importe l'école, il y aura toujours la peste populaire pour réduire les autres, mais ici, les pouvoirs s'en mêlent et peuvent conduire à la mort si on ne fait pas attention. Alors oui, je comprends son côté fragile, mais j'ai trouvé que la concernant, un même schéma se répétait tout au long du livre, donnant un rythme circulaire, une impression de déjà-vu (et oui, parce que c'est arrivé 20 pages plus tôt). J'utilise mon pouvoir, je panique, je tombe dans les pommes, je me fais réveiller par minimum un beau gosse de mon futur harem.
Parlons du harem : on respecte le chiffre quatre qui est souvent utilisé dans les romans d'outre-mer, bien que dans ce premier tome, trois soit sûr (mais sans surprise, le quatrième craquera à un moment, c'est obligé). Chacun a sa personnalité, apporte quelque chose, est protecteur. Les personnages sont intéressants, je pense qu'il peut y avoir pas mal de rebondissements à l'avenir avec eux, mais aussi avec les personnages qui les entourent.
Il y a également un enjeu politique avec les différents royaumes, seulement, ce n'est pas très exploité dans ce premier tome, on le verra sans doute dans la suite si on la lit. L'idée de base n'est donc pas inintéressante, loin de là, mais il manque le petit plus qui nous donnerait envie de continuer la saga.
Pour ma part, je pense m'arrêter là, je ne suis pas assez conquise pour lire la suite comme ça peut être le cas avec d'autres sagas. On notera néanmoins que ce genre d'ouvrage peut plaire à un lectorat jeune dans le genre, qui aura peut-être moins d'attente que quelqu'un qui a beaucoup lu avant et qui ne peut s'empêcher de comparer.
Romantasy
324 pages