Quand les contes de fées deviennent une sombre réalité, l’ennemi n’est pas celui qu’on imaginait.
Lorsqu’Hercule a libéré Mégara du pacte qui la liait au dieu des Enfers, la jeune femme pensait avoir trouvé son sauveur et l’homme de sa vie. Mais il est bien loin de l’image idyllique d’un héros. Le demi-dieu est prêt à tout pour assouvir ses ambitions et menace désormais la population.
Trompée et abandonnée, Mégara se retrouve seule. L’unique objet qui la relie à son passé est le miroir qu'Hadès lui avait offert pour communiquer avec lui. Si le dieu possédait son âme, il est pourtant le seul à ne jamais lui avoir fait de mal. Malgré leur passé tumultueux, Mégara soigne les blessures d’Hadès. Elle réalise alors qu’il est sa seule chance de sauver le monde…
Je suis fan en général des réécriture de contes, j'en lis depuis des années maintenant et j'admets que certaines valent vraiment le coup sur de nombreux aspects. Je me suis fait avoir ici car je n'ai pas lu les deux premières réécritures concernant Peter Pan et le Petit Chaperon rouge, il y a tellement de sorties dans le même esprit, je me suis dirigée vers d'autres livres, mais ce n'est pas grave, je pourrais très bien me rattraper plus tard si jamais.
Ici, nous retrouvons Hadès, qui est très présent dans les réécritures ces dernières années, mais pour une fois, c'est Mégara qu'on retrouve avec lui, alors qu'on l'associe davantage avec Hercule (à raison). Bon, ce sera plus complexe que ça lors de la lecture et j'avoue avoir compris très vite le submerfuge et c'était bien pensé, d'ailleurs.
Maintenant, j'avoue être restée un peu sur ma faim. J'ai lu davantage une réécriture du film Disney que de l'histoire, il y a d'ailleurs des dialogues qu'on retrouve très facilement quand on connait le film par coeur (c'est mon cas, Hercule est un de mes Disney préférés), sauf que c'est évidemment plus adulte. L'écriture est fluide, on lit rapidement l'histoire, mais je pense que certains passages auraient mérité plus de développement, notamment au niveau du ressenti des personnages. grande différence par contre, pour une fois, Zeus n'est pas le grand méchant, ça change un peu, mais je n'aurais pas pensé qu'il se ferait aussi facilement berné, ça le rend insignifiant, c'est un peu dommage mais c'est un parti-pris, alors pourquoi pas.
Il y a tellement de livres dans le même style qui sortent qu'il est loin d'être mon préféré, mais l'idée était bien tenté et le roman saura trouver son public sans problème.
Romance paranormale
263 pages
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